Jean Falardeau : profession architecte d’affaires
Enfant, pour assouvir sa fibre artistique et son côté émotionnel, il rêvait de devenir architecte.
C’était avant que ses « plans » changent en devenant… architecte d’affaires pour une boite de TI.
Dans sa vie de tous les jours, Jean Falardeau ne dessine pas des maisons.
Il design plutôt des solutions conceptuelles qu’il développe dans un angle multidimensionnel. Il ne s’attarde pas uniquement à la portée technologique d’un problème; il s’intéresse aussi aux facteurs périphériques que sont la gestion du changement, les compétences, le design, l’humain et l’environnement.
Pour expliquer le changement dans son choix de carrière, Jean reconnait qu’il a toujours été « une charnière, quelque part entre les TI et les utilisateurs ».
« Dans la technologie, il manque d’humain et dans l’humain, il manque de technologie », philosophe-t-il.
Il a donc opté pour des études en système d’information et une carrière dans les TI avec la mission de mettre l’humain au cœur des transformations.
Dès 1985, il amorce une carrière prolifique de consultant, à l’exception d’un court épisode dans une grande entreprise de services financiers, avant de « revenir à ses anciennes amours » : le service-conseil. Son écoute, sa diplomatie et sa grande empathie ont forgé sa marque de commerce.
Chez Loran, il est devenu un actif précieux qui coordonne les réflexions stratégiques et les plans d’action de la firme. Pour un large spectre de clients, il est passé maitre dans l’art de préparer des dossiers d’opportunités et des dossiers d’affaires. Ses collègues se réfèrent systématiquement à lui pour dénouer une impasse. Il est « groundé sur l’actuel », et capable de se catapulter dans l’avenir.
Pas surprenant qu’on ait pensé à lui lorsqu’est venu le temps d’ouvrir le capital-actions de la firme.
On l’appelle à la rescousse pour des mandats d’envergure, de grande complexité ou qui dévient de la trajectoire. C’est que Jean a cette faculté de redresser les choses et de faire converger les forces en présence. Pour la résolution de problèmes, il fait sienne la technique des « cinq pourquoi » qui permet de sortir d’une zone superficielle, de comprendre les véritables enjeux puis d’éradiquer à la source l’origine d’un problème. Quand on lui fait remarquer son côté pompier qu’on dépêche ici et là pour éteindre des feux, Jean sourit de la comparaison.
Quand la météo se déchaine, loin de s’abriter confortablement à l’intérieur, il en profite pour être « dans la tempête » et admirer ces forces de la nature. Cela en dit long sur sa personnalité. Car même dans l’adversité, Jean ne se défile jamais.
Carburant aux défis, il avoue se créer lui-même un sentiment d’urgence pour extirper le meilleur de lui-même, mais paradoxalement, il reconnait avoir besoin de prendre un pas de recul et un temps d’arrêt pour « bien réfléchir et bien faire les choses ».
La fin de semaine, pour se ressourcer, il met le cap sur la région de Portneuf en direction du chalet que le bricoleur a enjolivé, agrandi et rénové d’un bout à l’autre. À l’occasion, il ressort chevalet et pinceau pour peindre des paysages sur des toiles.
Comme quoi l’architecte et l’artiste de son enfance sommeillent toujours au fond de lui…
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